Au début, il y avait les chiffres ...
L'Homme (être humain) a toujours été un pauvre abruti. Il a toujours été jaloux de ce que l'autre avait. "rhââ gna gnar mais-euh il a ça et pô moi, c'est pô juste" qu'il a toujours dit. Ou alors "hé mais attends, son truc il est mieux que le mien, bô hé ho !"
Ainsi, pour en ajouter davantage (de jalousie) l'Homme a inventé le nombre. C'était bien parce que une fois que tout le monde avait la même chose y avait plus rien a dire. Hé ben si ! Avec le nombre, tout était désormais possible ... et même pire, parce qu'avec cette invention démoniaque, il a inventé l'argent, qui est davantage été source de jalousie (et encore de nos jours)... n'est-il pas merveilleux, l'Homme ?
Mais alors, me direz-vous, comment c'est-y que ça marche, le nombre ? ben c'est pas compliqué...
Supposons un monsieur très jaloux et un autre qui est, lui aussi, très jaloux (ce sont des êtres humains, rappelons-le). Alors, on va appeler le premier François (peut-être est-ce quelqu'un de votre entourage, vérifiez, on ne sait jamais) et le deuxième Jérémie (même remarque, mais ne me demandez pas pourquoi ces deux prénoms, je n'en sais fichtre rien... en tout cas, si ça ne vous plait pas, prenez des prénoms que vous préférez). Supposons maintenant que chacun de ces deux messieurs possède une petite collection de ... euh ! ... ben disons de bonbons comme ça ce sera simple et ce sera pas dur à dessiner. Regardons-les voir déjà à quoi ils ressemblent :
Voyons maintenant ce qu'ils ont comme bonbons :
François : Jérémie:
Devinez qui va dire "ohé l'autre hé ! c'est pô juste !"
Tout à fait ! C'est François... 'faut dire, c'est facile, il faisait déjà la tronche sur la première image...
Comment avons-nous su qui serait le plus jaloux ? regardons de plus près. Si François en avait autant que Jérémie, ils auraient chacun ça :
Mais comme François a ça,
il va falloir en rajouter :
Découvrons les nombres entiers de 1 à 9 :
Alors, aux origines, il y avait trois nombres :
Un (que l'on écrit 1 en chiffre "arabe"):
Deux (on a deux bonbons quand un bonbon est accompagné de son copain, on le note 2 en chiffre "arabe")
Trois qui, à l'origine, voulait dire "beaucoup"... beaucoup c'était "plus que deux" (en latin trois ce dit "tres", ça se prononce "tresse" mais c'est aussi à l'origine du mot français "très" qui veux dire "beaucoup"... voilà vous savez tout) mais avec cette définition, ça...
...et ça...
...c'était "tres", y a encore eu des jaloux pour dire que c'était pas pareil, alors on a rajouté des nombres ... du coup, Trois a voulu dire "deux avec un copain en plus" et s'écrit en chiffres "arabe" 3
voici ceux qui suivent :
Six (6)
Sept (7)
Huit (8)
Neuf (9)
A partir de là, le monsieur qui a inventé les nombres en chiffres "arabes" devait être un peu fainéant : il n'avait plus de symbole pour représenter les nombres. Mais avant cela il s'est dit "mais celui qui n'a rien, il a combien ?" Parce que rien, ce n'était pas un nombre, regardez bien au-dessus, on n'a pas mis de nombre qu'on a illustré par "pas de bonbon". Alors, on va noter ce "rien" 0 et on va l'appeler Zéro.
L'histoire du Zéro est très récente dans l'histoire des Mathématiques, et ce nombre peut vous paraître évident comme ça, mais à l'époque romaine (avec Astérix, Obélix et César), ça n'avait rien d'évident du tout. Zéro n'existait pas. N'empêche que ça ne les empêchait pas de dire "J'ai zéro cesterce dans ma poche" ... ils le disaient différemment. "J'ai que dalle", par exemple.
Application :
Jouons au sudoku. vous connaissez surement ce jeu... Non ? Ben voyez les règles là